Lorsque vous sollicitez un établissement bancaire pour un projet immobilier, le banquier étudiera votre situation financière, notamment les revenus du ménages et les crédits divers restant à rembourser. Si votre situation est compatible avec ses critères d’endettement, il vous fera une proposition de crédit immobilier. Puis viendra immanquablement le moment ou il abordera le sujet de l’assurance groupe avec laquelle sa banque travaille. Cette assurance vous couvre en cas de décès et d’invalidité, avec des options ITT ou perte d’emploi.
Bien que le rôle d’un assureur c’est d’assurer, il n’est pas dit que celui accepte de vous couvrir avec son assurance groupe. Car ces contrats ne sont pas individualisés, ils sont basés sur les risques moyens que coure un assuré standard en fonction de son age.
Vous pouvez donc fort bien être exclus, c’est à dire que l’assurance refuse de vous assurer, les causes peuvent être diverses (santé, métiers à risque, age etc…) Ou bien la pratique d’un sport aggravant les risque d’accident.
Au mieux, l’assurance emprunteur vous appliquera une surprime. Vous paierez donc une cotisation mensuelle plus chère.
Existe t-il une liste répertoriant les sports classés à risque par les assurances emprunteur ?
La réponse est négative, chaque assurance de crédit immobilier édite ses propre conditions. Certaines activités sont listées par une compagnie alors qu’une autre vous assurera sans surprime. Il est évident que certains sports très risqués sont unanimement inscrits dans la liste de toutes les assureurs.
- Les sports de montagne : Alpinisme, au delà d’une certaine altitude, (3500 mètres pour certains contrat ou 5000 mètres pour d’autres). Le ski extrême, le canyoning etc…..
- Les sports aériens : Parachutisme, parapente, ULM etc….
- Sports nautiques, plongée….
- Cyclisme : en compétition, ou encore VTT extrême ou de descente…..
- Certains sports de combat.
- Sports mécaniques, moto ou auto et autres, en compétition.
- Et quelques sports collectifs.
En cas de pratique occasionnelle d’un sport à risque :
Malgré tout, la plupart des assurances emprunteurs font la différences entre pratique assidue et pratique occasionnelle en effet si vous effectuez un baptême d’ULM en duo avec un moniteur diplômé, en principe vous ne risquez pas l’exclusion, de même si vous effectuez un stage de quelques jours de conduite auto sur circuit par exemple ou bien encore une plongée accompagnée et surveillée avec un moniteur agréé. (*)
Si le sport pratiqué fait partie intégrante de la profession de l’assuré (guide de haute montagne, par exemple), il faut absolument le signaler lors de l’adhésion.
L’AVIS ET LES EXPLICATIONS DU RÉDACTEUR
Attention : Il est possible de commencer à pratiquer un sport à risque alors que le contrat d’assurance emprunteur est signé depuis longtemps, dans ce cas, nous vous conseillons de prendre contact avec votre assureur pour l’en informer.
(*) Il est difficile de conseiller nos lecteurs dans la mesure ou chaque assurance a ses propres critères en la matière. Mais sachez tout de même que la plupart des contrats précisent que si la « pratique à risque »est encadrée par du personnel compétent et que le stage dure quelques jours (Moins d’une semaine de pratique dans une année), à priori l’assuré reste garantit. (Dans le doute, relisez votre contrat d’assurance emprunteur)
Nous ne pouvons que vous incitez à ne rien omettre ni cacher en remplissant le questionnaire de l’assurance. En effet à, quoi bon s’assurer si en cas de sinistre l’enquêteur de l’assurance découvre le mensonge en conséquence de quoi l’assurance ne vous couvrira pas.